Ce qu’on craignait est advenu: l’indignation et l’horreur pour le massacre de Paris ont provoqué une très violente réaction des libres penseurs de tout le monde. Femmes et hommes formés dans les filières artistiques, du cinéma e dans le désert des bibliothèques (qui ,jusqu’à maintenant , avaient eu un profil dormant , vivant comme chômeurs, stagiaires ou avec un emploi précaire), armés de livres très dangereux, de téméraire ironie et de raisonnements mortels basés sur des critères de bon sens, ont commencé des impitoyables représailles en criant “Allen est grand!”
On ne peut pas compter les épisodes de imbéciles sans défense qui ont découvert brusquement que il y a plus qu’un livre et plus qu’une opinion; pendant qu’on reçoit l’information comme quoi beaucoup de personnes ont été trainées dehors des différents lieux de culte et obligées de visiter des musées, voir des films de Monty Python et lire à voix haute Voltaire.
Des équipes de humoristes et dessinateurs ont commencé à exposer ses œuvres , épisode qui provoque la désapprobation, en jetant des gommes contre qui parlait de limites à la liberté d’expression et du bon goût.
Entre temps la chasse aux vieux censeurs de la satire est partie, ils ont été repérés (malgré le tentative de se fondre dans les tags #JeSuisCharlie) et couverts de verges stylisées.
Comme cela arrive souvent, des infiltrés à l’interne du Mouvement de l’Indignation ont été repérés: la néo-fasciste Marine le Pen – déguisée en citoyenne qui n’a jamais eu intérêts pour la liberté de presse – a proposé le rétablissement de la peine de mort, pendant qu’un autre chacal assoiffé de sang et affamé de merde (on déconseille vivement ce régime) qu’on a décidé d’appeler Matteo S. ou Salvini M. pour protéger son identité, propose de nouveau des vieux stéréotypes xénophobes tellement répugnants que les cadavres de Charlie Hebdo ont commencé à vomir.
Les deux infiltrés ont été éloignés avec courtoisie et fermeté, pour respecter le célèbre apophtegme de Voltaire “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, par conséquent ne me casse pas les couilles“
La Rédaction (traduction: Tony di Corcia)